Je m’appelle Chloé, j’ai 35 ans. Ancienne architecte, ce sont les évènements de la vie qui m’ont amenée à changer de voie… ! J’ai toujours été manuelle, passionnée de DIY et puis folle de sacs (j’entends encore ma mère, quand j’étais ado : « tu as encore acheté un sac ?! ») : j’en ai toujours eu toute une collection ! Je suis arrivée à la maroquinerie par la couture : je fabriquais d’abord mes sacs en tissu. Et petit à petit, par curiosité, je me suis intéressée au cuir et aux techniques de la maroquinerie en cousant mes sacs à la main, au point sellier, en autodidacte…

En quoi consiste votre activité ?

Quand l’architecture et moi on s’est un peu fâchées, j’ai eu la chance de pouvoir partir voyager plusieurs mois et ce voyage m’a permis de prendre le recul dont j’avais besoin pour trouver l’évidence : La fabrique Caméléon !  Depuis je me suis formée avec des maroquiniers qui m’ont transmis leur savoir-faire…

La fabrique Caméléon propose des ateliers créatifs pendant lesquels, en quelques heures, vous pouvez réaliser vous-même votre sac ou votre porte-monnaie en cuir et totalement personnalisé ! Vous choisissez vos cuirs, votre bouclerie, la forme du rabat etc. et je vous guide pas à pas pour le montage. Tout le monde peut y arriver !

Depuis combien de temps existe-t-elle ?

Depuis le mois de juillet de cette année… Je n’ai pas « choisi » la meilleure année pour me lancer !

Quels ont été les challenges depuis sa création jusqu’à aujourd’hui ? Quels sont aujourd’hui vos besoins pour aller plus loin ?

Faire connaître et développer La fabrique Caméléon est mon plus gros challenge actuellement. J’ai un gros besoin de com’, du bouche-à-oreille, de faire vivre le Caméléon… !

Faire de sa passion son métier est un rêve pour beaucoup. Diriez-vous que vous l’avez réalisé ?

Presque ! Disons que je suis en bonne voie, mais qu’il reste encore du chemin pour pouvoir en vivre…

Comment avez-vous connu le Rezo des Fondus ?

Par Instagram. Ça m’a interpellé, je suis arrivée sur le site, et je me suis inscrite à mon premier PikNik en octobre dernier !

En quoi ce réseau peut-il pour le développement de votre projet/entreprise ?

Pendant le PikNik en octobre, j’ai déjà pu rencontrer plusieurs personnes qui ont déjà beaucoup fait pour mon entreprise, entre collaborations, clientèle et bouche-à-oreille… J’aime beaucoup l’idée même de ce réseau, et sans en attendre non plus des choses bien précises, je pense qu’il me réserve encore des surprises ! 

Nous vivons actuellement une situation difficile pour les TPE et PME avec le COVID-19. Un mot de soutien aux autres entrepreneurs ?

Courage ! Je crois qu’accepter ce qui ne peut être changé et changer ou adapter ce qui peut l’être est le meilleur conseil que j’ai pu moi-même recevoir. Pour ma part, je profite de ce temps pour réfléchir, développer, repenser certaines choses…

Votre sentiment concernant cette situation ? Qu’avez-vous mis en place pour continuer l’activité ?

J’ai ressenti fin octobre un profond sentiment d’injustice. De la colère aussi. Ça a duré quelques jours, et puis sont venues les questions en (très) grand nombre : est si je faisais ceci, et si je lançais plutôt ça… ? Il a fallu faire le tri, décider. J’ai pris la décision de ne pas partir tout de suite dans de la vente directe qui n’était pas mon idée principale quand j’ai lancé la Fabrique. Ça me paraissait trop tôt : mon entreprise n’a même pas encore eu le temps de se lancer !

J’ai donc travaillé sur ma communication, remanié mon site internet, lancé une campagne pour vendre mes cartes cadeaux (bon pour un atelier), et je suis en train de profiter de ce temps pour développer un nouvel atelier… il y a tellement de choses à faire encore, ce ne sont pas les idées qui manquent ! Disons que je prépare l’après, en bonne optimiste que je suis !

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